I noticed the "To Do" section at the bottom of the March calendar and thought, "To Do: Make money. Pay the rent. Repeat."
This is my life. I'm on a treadmill. Days turn into months, months turn into years and I'm still treading.
"Where's the joy?" I ask you.
"It could be worse," they say.
It's not just me, of course. And I know it could be worse. Alot worse.
The fact is, in general, we Americans are a busy lot.
Ah, those Europeans, though, they know how to live!
Take the French, for instance. They really have a more relaxed approach to life than we do. And, in general, they enjoy their daily lives. Imagine! Enjoying your "daily life" - "quotidien" in French. And, in France, there is certainly a lot to enjoy.
Simple, beautiful pleasures.
I'm dreaming again.
Will spring ever come to help me enjoy daily life on this side of the pond?
Capturing the sameness, the bleakness of winter melting into the hopefulness of spring is a beautiful song called The Waters of March, by Antonio Carlos Jobim. Originally written in Portuguese, this is a snippet of the English translation:
Sung in perfect French, by American, Stacey Kent.
This is my life. I'm on a treadmill. Days turn into months, months turn into years and I'm still treading.
"Where's the joy?" I ask you.
"It could be worse," they say.
It's not just me, of course. And I know it could be worse. Alot worse.
The fact is, in general, we Americans are a busy lot.
Ah, those Europeans, though, they know how to live!
Take the French, for instance. They really have a more relaxed approach to life than we do. And, in general, they enjoy their daily lives. Imagine! Enjoying your "daily life" - "quotidien" in French. And, in France, there is certainly a lot to enjoy.
Stopping at the boulangerie for some wonderful bread |
Taking a coffee and lingering awhile |
Experiencing an unhurried lunch |
Drinking the wine |
Eating the cheese |
Taking a "promenade" |
And getting lost in the architecture |
Simple, beautiful pleasures.
I'm dreaming again.
Will spring ever come to help me enjoy daily life on this side of the pond?
Capturing the sameness, the bleakness of winter melting into the hopefulness of spring is a beautiful song called The Waters of March, by Antonio Carlos Jobim. Originally written in Portuguese, this is a snippet of the English translation:
And the riverbank talks
of the waters of March,
It's the promise of life
in your heart, in your heart
A stick, a stone,
The end of the road,
The rest of a stump,
A lonesome road
A sliver of glass,
A life, the sun,
A knife, a death,
The end of the run
And the riverbank talks
of the waters of March,
It's the end of all strain,
It's the joy in your heart.
Sung in perfect French, by American, Stacey Kent.
Les Eaux de Mars
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil
C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert
Un arbre millénaire, un nœud dans le bois
C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air
C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond
Le mystère profond, la promesse de vie
C'est le souffle du vent au sommet des collines
C'est une vieille ruine, le vide, le néant
C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse
Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars
C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent
C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance
C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
Un poisson, un geste, c'est comme du vif argent
C'est tout ce qu'on attend, c'est tout ce qui nous reste
C'est du bois, c'est un jour le bout du quai
Un alcool trafiqué, le chemin le plus court
C'est le cri d'un hibou, un corps ensommeillé
La voiture rouillée, c'est la boue, c'est la boue
Un pas, un pont, un crapaud qui croasse
C'est un chaland qui passe, c'est un bel horizon
C'est la saison des pluies, c'est la fonte des glaces
Ce sont les eaux de Mars, la promesse de vie
Une pierre, un bâton, c'est Joseph et c'est Jacques
Un serpent qui attaque, une entaille au talon
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
Un point, une bosse, une tâche, un cou, un geste, une aiguille, une guêpe, un coup
L'hiver qui s'efface, la fin d'une saison
C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars
La promesse de vie, le mystère profond
Ce sont les eaux de Mars dans ton cœur tout au fond
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire...
C'est l'hiver qui s'efface, la fin d'une saison
C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars
La promesse de vie, le mystère profond
Ce sont les eaux de Mars dans ton cœur tout au fond
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil
C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert
Un arbre millénaire, un nœud dans le bois
C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air
C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond
Le mystère profond, la promesse de vie
C'est le souffle du vent au sommet des collines
C'est une vieille ruine, le vide, le néant
C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse
Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars
C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent
C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance
C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
Un poisson, un geste, c'est comme du vif argent
C'est tout ce qu'on attend, c'est tout ce qui nous reste
C'est du bois, c'est un jour le bout du quai
Un alcool trafiqué, le chemin le plus court
C'est le cri d'un hibou, un corps ensommeillé
La voiture rouillée, c'est la boue, c'est la boue
Un pas, un pont, un crapaud qui croasse
C'est un chaland qui passe, c'est un bel horizon
C'est la saison des pluies, c'est la fonte des glaces
Ce sont les eaux de Mars, la promesse de vie
Une pierre, un bâton, c'est Joseph et c'est Jacques
Un serpent qui attaque, une entaille au talon
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
Un point, une bosse, une tâche, un cou, un geste, une aiguille, une guêpe, un coup
L'hiver qui s'efface, la fin d'une saison
C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars
La promesse de vie, le mystère profond
Ce sont les eaux de Mars dans ton cœur tout au fond
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire...
C'est l'hiver qui s'efface, la fin d'une saison
C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars
La promesse de vie, le mystère profond
Ce sont les eaux de Mars dans ton cœur tout au fond